Pourquoi les carottes blanchissent-elles après avoir été pelées ?

Les carottes sont un produit fantastique dans le sachet de légumes mélangés : bonnes pour la santé, savoureuses, avec un agréable croquant et une belle couleur qui contraste bien avec les autres légumes. Mais il n’est pas aisé de conserver cette couleur orange vif après le pelage.

La différence entre le grattage et l’épluchage aux couteaux
Nous savons tous que la surface des carottes blanchit une fois épluchées. Le consommateur qui voit cela pense à tort que le produit est en train de moisir, même s’il n’y a rien de problématique sur le plan microbiologique. Alors, pourquoi blanchissent-elles ? C’est parce que le grattage endommage fortement la structure cellulaire des carottes, et ces parois cellulaires déchirées restent à la surface du légume.

Les caroténoïdes sont alors exposés à l’oxygène et à la lumière, ce qui provoque une oxydation, cause de la décoloration de la carotte. Les résidus des parois cellulaires blanchissent et la belle couleur orange vif de la carotte disparaît.

Une des méthodes pour éviter cela est d’éplucher les carottes au couteau, au lieu d’un pelage abrasif. Cet épluchage aux couteaux tranche les parois cellulaires, et préserve ainsi la structure des parois cellulaires endommagées. Les cellules situées en-dessous restent intactes et du fait qu’elles ne sont pas exposées à l’oxygène, leurs caroténoïdes ne sont pratiquement pas soumis à l’oxydation. La belle couleur orange des carottes est ainsi conservée. En moins de 24 heures, l’on constate une nette différence de couleur entre les deux méthodes de pelage.

In­ uence sur la microbiologie
Lors du pelage abrasif, des déchets de grattage restent sur les rouleaux ou disques de carbure de silicium utilisés pour le grattage. Le frottement échauffe ces résidus, qui deviennent ainsi le terreau idéal pour les microorganismes. Ils entrent en contact avec toutes les carottes pelées : il est évident qu’il se produit alors une contamination croisée. Lors de l’épluchage avec des couteaux, en revanche, le produit et la peau sont tranchés directement par le couteau. Il n’y a donc pas de contamination croisée.

En outre, un pelage aux couteaux exige moins d’énergie, ce qui provoque un moindre échauffement de la surface du produit. Avec un pelage abrasif, la température de la surface du produit augmente de 6 à 8 °C – tandis qu’avec les couteaux, ce n’est pas le cas. Un autre avantage, non sans importance, réside dans la structure ouverte des cellules dans le cas d’un pelage aux couteaux : l’humidité résiduelle des cellules est facile à rincer et ne constitue pas un terreau fertile pour les micro-organismes.

Les solutions d’épluchage Sormac
En plus de diverses machines de pelage abrasif, Sormac propose également des solutions appropriées pour l’épluchage aux couteaux. En plus des avantages mentionnés ci-dessus, n’oublions pas de mentionner que le pourcentage de déchets est également très intéressant, à savoir moins de 20%. L’éplucheur à couteaux KP-60 est idéal pour éplucher les carottes, avec une capacité allant jusqu’à 4500 pièces par heure. Combiné avec un séparateur PVW et une machine à étêter, équeuter et couper les carottes WOS-1A, vous pouvez composer une ligne polyvalente que des dizaines d’entreprises dans le monde utilisent déjà. Pour disposer d’une capacité de transformation supérieure, vous pouvez envisager l’éplucheur à couteaux UP-8000. Il permet d’atteindre une capacité dépassant 8 000 carottes par heure. Cette machine peut également être combinée avec un séparateur PVW et une étêteuse/découpeuse WOS-1A.

Éplucher avec écologie
En­ n, il existe le très particulier éplucheur à couteaux KWS, capable d’éplucher les carottes d’un diamètre de 10 à 45 mm tout en laissant ses fanes intactes. Le résultat est une superbe combinaison d’orange et de vert.

Geschilde wortel - Sormac

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